Trouvé par l’intermédiaire du blog de Miss Sand, cette interview du Figaro offre un aperçu informatif du métier d’agent littéraire, qui commence tout doucement à arriver en France.
L’agent littéraire est un intermédiaire entre l’auteur et les éditeurs, il est là pour représenter l’écrivain et l’aider à gérer sa carrière. Le rôle primaire de l’agent est de placer les manuscrits qu’il représente chez des éditeurs, ce qu’il est bien placé pour faire grâce à ses contacts dans les maisons d’édition, sa connaissance des goûts des éditeurs et les particularités des différentes collections ; ainsi il sait où un ouvrage aura une meilleure chance d’être bien accueilli. Il négocie les contrats, et peut aussi guider dans la correction d’un ouvrage, conseiller quant aux tendances actuelles et sur les pratiques du milieu (et sur bien d’autres sujets aussi !), ou encore vendre d’autres droits liés à l’œuvre.
Notez qu’un agent de bonne réputation ne demandera jamais de paiement forfaitaire. Il gagne sa vie grâce au pourcentage de l’à-valoir et des royalties que les auteurs qu’il représente touchent, entre 10 et 20% — habituellement aux États-Unis il s’agit de 15%, tandis qu’un article de L’expansion (via le blog de Miss Sang aussi) semble suggérer qu’en Europe, on se tient à 10%.
Voir en ligne : Le Figaro : Andrew Nurnberg, l’homme qui inventa Jonathan Littell